La France traverse une nouvelle phase de « crise éternelle » en 2025, avec une croissance économique prévue à seulement 0,6% selon l’INSEE, contre 1,1% en 2024, plombée par l’incertitude politique, un déficit budgétaire à 5,5% du PIB et une déindustrialisation accélérée. La dette publique atteint 112% du PIB (3 346 milliards d’euros), avec des fermetures d’usines doublées (82 vs 44 ouvertures en H1 2025). Ces chiffres, soulignés dans des analyses comme « The Dialectic », interrogent la trajectoire du pays face à une instabilité récurrente.
Chiffres Économiques Clés de 2025
L’INSEE anticipe une croissance trimestrielle de 0,2% dès Q2, avec une consommation des ménages en hausse modeste de 0,7% et un taux d’épargne à 18,2%. L’inflation reste faible à 1%, tirée par la baisse des énergies, mais le commerce extérieur freine (-0,7 point de contribution). Goldman Sachs révise le déficit à 5,5% du PIB, rendant ardu l’objectif gouvernemental de 5,4%.
L’OCDE prévoit 0,6% en 2025 puis 0,9% en 2026, impactée par les tensions commerciales et l’incertitude politique.
Crise Politique et Budgétaire
L’effondrement du gouvernement minoritaire de Bayrou amplifie les doutes, avec des agences de notation scrutant la dette. Le ministre de l’Économie annonce 30,4 milliards d’euros d’investissements industriels, mais les fermetures persistent : 444 plans sociaux depuis juin 2024 (CGT). La protection sociale absorbe un tiers du PIB, avec un déficit pensions à 6,6 milliards d’euros annuels, projeté à 15 milliards en 2035.
BNP Paribas note une croissance sous la moyenne eurozone (0,7% vs 1,3%), malgré des atouts comme une consommation résiliente.
Déindustrialisation et Emploi
Deux fois plus de fermetures que d’ouvertures en H1 2025, confirmant une « déindustrialisation massive » (CGT : >300 000 emplois menacés). Le chômage atteint 7,6% fin 2025, le plus élevé hors COVID, freinant la consommation malgré les gains de pouvoir d’achat.
Les charges d’intérêts grimpent de 2,5% à 3% du PIB d’ici 2029, avec des rendements obligataires à 3,47%.
Forces et Faiblesses Structurelles
BNP identifie quatre forces (consommation, exportations selectives) mais une faiblesse majeure : dépendance budgétaire. L’OCDE urge réformes pour la soutenabilité de la dette.
Réactions et Déclarations d’Experts
Sophie Binet (CGT) : « C’est la pointe de l’iceberg d’une déindustrialisation massive, avec plus de 300 000 emplois en péril à long terme. »
INSEE : Croissance à 0,8% révisée (septembre), mais « incertitude politique pèse sur l’activité ». Consommateurs épargnent face au chômage.
Goldman Sachs : « Dérapage budgétaire probable à 5,5% ; croissance sous tendance, budget gelé en 2026. »
OCDE : « Incertitude politique et tensions commerciales freinent la croissance à 0,6%. Priorité : dette soutenable et réformes. »
Aucune réaction massive au podcast « The Dialectic », mais consensus sur une « crise éternelle » récurrente en France.
Perspectives : Que Faire Maintenant ?
La Banque de France projette 0,3% en 2025 dans un scénario pessimiste, évitant la récession. Réformes fiscales, réduction réglementaire et résolution géopolitique pourraient relancer : inversion des barrières commerciales boosterait le PIB. L’enjeu : passer d’une croissance anémique à une trajectoire résiliente via investissements et consolidation budgétaire.
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La « crise éternelle » française de 2025, avec 0,6% de croissance et 112% de dette, appelle des réformes urgentes. Instabilité politique et industrielle menacent, mais des leviers existent pour inverser la tendance.
