Des frappes massives russes avec drones et missiles ont visé Kiev et d’autres régions ukrainiennes dans la nuit du 26 au 27 décembre 2025, causant deux morts, des dizaines de blessés et des coupures d’électricité pour plus d’un million de foyers, à la veille d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump.
Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a lancé une attaque d’envergure contre la capitale ukrainienne Kiev et sa région, utilisant des centaines de drones et des dizaines de missiles, selon RTBF Info et TF1 Info. Ces frappes ont fait au moins deux morts et une quarantaine de blessés, selon Le Monde et TF1 Info. Les explosions ont provoqué des interruptions massives d’électricité affectant plus d’un million de foyers, principalement dans des infrastructures énergétiques et civiles, comme rapporté par RTBF Info.
Détails des frappes russes sur l’Ukraine
Les alertes anti-aériennes ont retenti pendant près de 10 heures à Kiev, selon Le Monde. L’attaque a ciblé le nord-est, le sud de l’Ukraine et la capitale, avec près de 500 drones et 40 missiles lancés par la Russie, d’après RTBF Info. Le Monde précise que ces frappes ont eu lieu dans la nuit du 26 au 27 décembre, faisant au moins un mort et 19 blessés initialement rapportés, tandis que RTBF Info et TF1 Info confirment deux morts et jusqu’à 28 blessés dans les comptes ultérieurs.
According to Karim Saidi et Benoît Fit for RTBF Info, les frappes ont principalement visé des infrastructures énergétiques et civiles, privant des centaines de milliers de foyers d’électricité.
Réactions des dirigeants ukrainiens et internationaux
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé ces attaques, affirmant que « Vladimir Poutine et son entourage ne veulent pas mettre fin à la guerre et essaient de saisir toutes les occasions pour causer encore plus de souffrances à l’Ukraine et accroître leur pression sur les autres pays du monde », selon Le Monde. TF1 Info rapporte que Zelensky s’est emporté en indiquant que la Russie « ne veut pas mettre fin à la guerre ».
Condamnations européennes et soutien à Kiev
Le président français Emmanuel Macron a souligné lors d’une visioconférence avec des dirigeants européens que ces attaques illustraient « le contraste entre la disposition de l’Ukraine à bâtir une paix durable et la détermination de la Russie à prolonger la guerre qu’elle a déclenché il y a près de quatre ans », d’après TF1 Info. Le Monde indique que Macron a condamné la « barbarie » des attaques et annoncé une nouvelle réunion de la coalition des volontaires en France en janvier. Le chancelier allemand Friedrich Merz a affirmé que les efforts européens et canadiens pour une « paix durable et juste en Ukraine » se feraient « en étroite coordination avec les Etats-Unis », selon Le Monde.
Contexte des attaques avant la rencontre Trump-Zelensky
Ces frappes interviennent à la veille d’une rencontre prévue dimanche 28 décembre en Floride entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, comme mentionné par Le Monde et TF1 Info. RTBF Info note que Zelensky est arrivé au Canada avant de se rendre en Floride, dans un contexte de négociations potentielles avec la Russie. TF1 Info rapporte que Donald Trump a eu un appel « très productif » avec Vladimir Poutine moins de deux heures avant cette rencontre, tandis que le ministre russe Sergueï Lavrov a déclaré à TASS que Moscou poursuivrait son engagement auprès des négociateurs américains pour des accords durables.
Par ailleurs, l’armée russe a revendiqué la prise des villes de Myrnohrad et Houliaïpole dans l’est et le sud de l’Ukraine, mais l’état-major ukrainien a réfuté ces affirmations comme de la « désinformation », selon Le Monde. Tôt dimanche, un bombardement russe à Kherson a blessé une femme de 75 ans, d’après l’administration régionale citée par Le Monde. Un scandale de corruption impliquant des députés ukrainiens a également été révélé par le Bureau national anticorruption d’Ukraine, selon Le Monde.
Les combats se poursuivent sur divers fronts, avec des affrontements dans les secteurs de Soumy et Koupiansk, comme indiqué dans le point de situation du ministère français des Armées au 22 décembre 2025. Ces développements soulignent la persistance du conflit déclenché par l’invasion russe le 24 février 2022, selon Wikipédia.
