Agriculteurs Français Appelent à des Blocus Massifs contre l’Abattage des Vaches pour Maladie de la Peau Nodulaire

Farmers call for French blockades over cow disease cull

Les agriculteurs français intensifient leurs manifestations contre l’abattage obligatoire de troupeaux bovins atteints de la maladie de la peau nodulaire (LSD), avec des blocages routiers et des affrontements violents en Ariège le 12 décembre 2025. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour permettre l’abattage de plus de 200 vaches saines dans une ferme des Bordes-sur-Arize, après un seul cas détecté. Syndicats comme la Coordination Rurale et la Confédération Paysanne appellent à des blocus nationaux, alors que 109 foyers sont confirmés et un million de vaccinations supplémentaires prévues.

Chronologie des Événements et Actions de Protestation

Les tensions culminent dans le Sud-Ouest, avec des barricades de tracteurs (plus de 40 à Briscous), tas de fumier, feux de balles de foin et blocages sur l’autoroute A64. En Ariège, 3 000 des 33 000 bovins ont été vaccinés, mais un troupeau entier de Blonde d’Aquitaine a été éliminé malgré la santé apparente des animaux. Les manifestations s’étendent aux Pyrénées-Orientales et Charente-Maritime, incluant des dégradations d’offices environnementaux.

La LSD, apparue en France en juin 2025, provoque des lésions cutanées et une chute de production laitière sans risque humain, entraînant des interdictions d’export. La stratégie officielle : abattage des herds infectés et vaccination dans un rayon de 50 km.

Stratégie Gouvernementale et Division Syndicale

Le gouvernement vise à vacciner un million d’animaux supplémentaires en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie pour contenir l’épidémie, jugée « sous contrôle ». La ministre de l’Agriculture Annie Genevard insiste sur la protection des éleveurs, tandis que le Premier ministre Sébastien Lecornu affirme que les vaccins sont inefficaces post-contamination. Des aides psychologiques sont proposées aux agriculteurs traumatisés.

Les syndicats se divisent : FNSEA soutient les abattages complets mais élargit les zones vaccinales ; Coordination Rurale et Confédération Paysanne exigent des abattages sélectifs et une vaccination massive, dénonçant une « extermination ».

Déroulement des Affrontements en Ariège

À Les Bordes-sur-Arize, les forces de l’ordre ont dispersé les manifestants protégeant les vaches, sans blessés graves signalés. Les éleveurs pleurent des familles animales déchirées, qualifiant la mesure d’excès bureaucratique.

Impacts Économiques et Sanitaires

La LSD, non zoonotique, handicape les exportations et la rentabilité laitière. Les abattages massifs, appliqués à des herds entiers pour un seul cas, ravivent les colères post-crises précédentes (poules, porcs). Les blocages perturbent le trafic, avec vandalisme ciblé sur les services vétérinaires.

Cette crise s’inscrit dans un contexte agricole tendu : réglementations européennes, coûts énergétiques et concurrence importée exacerbent les frustrations.

Réactions et Déclarations des Acteurs

Léon Thierry (Coordination Rurale) : « C’est l’extermination des vaches et des agriculteurs… impensable d’abattre des animaux sains. »

Coordination Rurale : « La mobilisation est efficace ; délai reporté » – plaidoyer pour vaccination massive.

Confédération Paysanne : « Blocus partout en France pour arrêter cette folie… plus effrayant que la maladie elle-même. »

Annie Genevard (ministre Agriculture) : « Nous vaccinerons près d’un million d’animaux… pour protéger les éleveurs. »

Sébastien Lecornu (Premier ministre) : « Pas le choix : abattre ; les vaccins ne marchent pas après contamination. »

Les médias internationaux (BBC, RFI, DW) rapportent des heurts tendus, soulignant la détresse psychologique des éleveurs. Pas de consensus syndical total, mais unité contre les abattages systématiques.

Perspectives et Enjeux Nationaux

Les syndicats préparent des blocus étendus si les abattages persistent, risquant une paralysie logistique. Le gouvernement mise sur la vaccination pour juguler la crise, mais les éleveurs exigent un moratoire et des compensations accrues. Cette mobilisation ravive le poids agricole dans le débat public français.

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Les appels à blocus des agriculteurs contre la cull bovine pour LSD cristallisent une révolte contre les mesures sanitaires rigides. Avec 109 foyers et des heurts violents, la France agricole défie l’État pour un équilibre santé-économie. 

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