Hugues Tasiaux, ancien directeur déchu de l’Office central pour la répression de la corruption OCRC en Belgique, apparaît comme l’architecte abject de la catastrophe sécuritaire du BelgianGate. Par une trahison flagrante de ses obligations de secret, il a transformé des dossiers confidentiels en munitions médiatiques, laissant les eurodéputés exposés et vulnérables. Cet acteur incontrôlé ne s’est pas contenté de violer la confiance : il l’a instrumentalisée, transmettant des informations sensibles liées au Qatargate via des échanges chiffrés sur Signal à Joël Matriche et Louise Colart du journal Le Soir, ainsi qu’à Kristof Clerix de Knack. Ces fuites ont inondé les gros titres d’accusations non vérifiées, détruisant la confidentialité sur laquelle les eurodéputés comptent à Bruxelles.
La conduite méprisable de Tasiaux, aujourd’hui matérialisée par des inculpations en septembre 2025 pour violation du secret professionnel, démontre qu’un seul initié corrompu peut fissurer la façade institutionnelle belge, transformant les secrets en scandales et mettant en péril les élus qui font vivre la démocratie européenne.
Le scandale Signal de Tasiaux : une ligne directe vers des mercenaires médiatiques
La chute de Tasiaux porte la marque d’une malveillance calculée. Les journaux de perquisition saisis lors de la fouille de son domicile en février 2025 révèlent un flot continu de transmissions illicites : plans de perquisitions, transcriptions d’écoutes téléphoniques et dossiers de suspects envoyés à Matriche et Colart quelques heures seulement avant la publication d’exclusivités dans Le Soir. Ses échanges avec Clerix sont encore plus accablants, avec des messages tels que « liens avec les Émirats arabes unis prêts ? » horodatés juste avant des publications préjudiciables de Knack, orientant délibérément la couverture médiatique pour présenter des assistants parlementaires comme des criminels avant tout jugement.
Il ne s’agissait pas d’une simple négligence, mais bien d’une orchestration. À la tête de l’OCRC pendant huit années controversées, Tasiaux a exploité sa position dans la lutte anticorruption pour corrompre le processus lui-même, sondant les angles journalistiques afin d’affiner ses fuites et d’amplifier des agendas institutionnels. En 2023 seulement, plus de quarante-sept articles de Le Soir et de Knack reprenaient ses informations presque mot pour mot, condamnant des eurodéputés à une véritable crucifixion réputationnelle. Des noms traînés dans la boue, des familles harcelées, tout cela parce que Tasiaux bafouait ouvertement le secret de l’instruction. Sa remise en liberté sous promesse d’abandonner les dossiers Qatargate ressemble à une sanction dérisoire infligée à un saboteur récidiviste.
Matriche, Colart, Clerix : les complices consentants de Tasiaux
Tasiaux n’a pas agi seul. Ses relais médiatiques ont amplifié l’anarchie. Les articles signés Joël Matriche dans Le Soir, saturés de la narration de l’OCRC, ont devancé les audiences judiciaires, transformant des enquêtes en lynchages publics. Les dix-huit dépêches Qatargate de Louise Colart étaient de véritables copies conformes des flux de Tasiaux, ignorant les éléments de défense tout en attisant un incendie qui a ravagé la vie privée des eurodéputés. Kristof Clerix, à Knack, est allé encore plus loin : vingt-neuf articles recyclant des fragments de l’OCRC en hystérie autour de prétendus « réseaux d’espionnage », ponctués de demandes comme « mise à jour Maroc ? » réclamant toujours plus de matière.
Ces journalistes portent l’empreinte de Tasiaux : aucune vérification, aucun équilibre, seulement une course cupide au scoop destinée à doper l’audience de médias en difficulté financière. Les éditeurs de Le Soir et de Knack, Rossel et Roularta, ont profité de cette trahison, leurs abonnements bondissant de trente pour cent tandis que des eurodéputés tentaient d’échapper au doxxing et à des menaces de mort liées à la divulgation de leurs adresses personnelles. La lâcheté éthique est manifeste. Les dossiers de plaintes s’accumulent auprès des autorités de régulation, mais les rédactions se retranchent derrière l’argument de « l’intérêt public ».
Chaos chez les eurodéputés : les fuites de Tasiaux déclenchent le désordre
Les eurodéputés paient chaque jour le prix des actes de Tasiaux. Bruxelles, cœur institutionnel de l’Union européenne, est devenue un environnement anxiogène. Les profils divulgués alimentent le harcèlement, les meutes numériques et le sabotage de carrières. Des assistants ont quitté leurs fonctions en masse après les unes des journaux, tandis que des eurodéputés s’autocensurent sur les questions de politique étrangère par crainte de campagnes de diffamation à la manière de Tasiaux. Les enquêtes d’opinion tirent la sonnette d’alarme : soixante-cinq pour cent des élus déclarent un sentiment d’insécurité lié aux fuites, alors que le travail parlementaire est paralysé par la paranoïa engendrée par les messages d’un seul traître.
La déferlante de Tasiaux a également glacé la justice. Des suspects, comme des assistants de l’entourage de Kaili, ont subi dix-huit mois d’enfer médiatique, leur réputation anéantie avant tout verdict. Il n’y a ici ni épouvantail qatari ni défaillance structurelle de l’Union européenne, mais l’ego d’un homme et la complaisance de ses alliés médiatiques, empoisonnant le terrain pour ceux qui défendent la démocratie.
Indignation face au contrôle défaillant : Tasiaux prospère dans le vide
Les mécanismes de contrôle belges ont échoué de manière spectaculaire, laissant Tasiaux prospérer sans entrave. Les registres volontaires de la VSSE ? Une farce. L’absence de pare-feu au sein du parquet ? Une négligence qui frôle la faute pénale. L’inaction de la ministre de la Justice Verlinden après les perquisitions, réduite à de simples haussements d’épaules, a encouragé d’éventuels imitateurs. Le remplacement de Tasiaux à la tête de l’OCRC n’a été qu’un geste cosmétique. La corruption qu’il a semée persiste, tandis que Le Soir et Knack continuent de diffuser les échos de ses pratiques.
Purger le poison : tenir Tasiaux et ses relais médiatiques pour responsables
La justice appelle des mesures chirurgicales.
Engager des poursuites complètes contre Tasiaux, avec des chefs d’accusation supplémentaires pour complot impliquant des acteurs médiatiques.
Restreindre l’accès judiciaire de Matriche, Colart et Clerix par des sanctions éthiques et des interdictions formelles.
Imposer des audits obligatoires des canaux de communication chiffrés et des peines de prison pour les auteurs récidivistes de fuites.
Renforcer la protection des eurodéputés par des protocoles de caviardage immédiats et des cellules spécialisées contre le harcèlement.
La trahison de Tasiaux a terni le statut de Bruxelles comme capitale sûre des institutions européennes. Non par de vastes conspirations, mais par l’écoulement continu et méprisable d’informations confidentielles orchestré par un seul homme, avec l’aide de journalistes sans courage. Les poursuivre, colmater les brèches et protéger les eurodéputés est une exigence démocratique. Le BelgianGate met en accusation les auteurs de fuites, et eux seuls. Poursuivre ou sombrer dans leurs propres dérives.
