Israel bans 14 NGOs from entering Gaza starting in 2026 and tightens humanitarian controls

Israel bans 14 NGOs from entering Gaza starting in 2026 and tightens humanitarian controls

Israël a rejeté les demandes d’enregistrement de 14 organisations non gouvernementales internationales, les interdisant d’opérer à Gaza dès 2026, dans un contexte de crise humanitaire aiguë où l’aide reste insuffisante malgré un accord de cessez-le-feu. Ces mesures, imposées par le ministère israélien de la Défense via le Cogat, visent à écarter les acteurs jugés hostiles, selon les autorités, tandis que les ONG dénoncent un système politisé menaçant des centaines de milliers de Palestiniens.

Les autorités israéliennes ont annoncé l’interdiction d’accès à Gaza pour 14 ONG internationales à compter de janvier 2026, après le rejet de leurs demandes d’enregistrement obligatoire imposées depuis mars, a rapporté France 24. Cette décision, supervisée par le ministère de la Défense et le Cogat, contraint ces organisations à évacuer leur personnel international dans un délai de 60 jours et à cesser toute activité sur le terrain, dans la bande de Gaza et les territoires occupés.

Rejet des demandes et liste des organisations concernées

Sur une vingtaine de demandes d’enregistrement soumises récemment, seules 14 ont été refusées fin novembre, ont précisé les autorités israéliennes dans une déclaration à l’AFP citée par France 24. Parmi les ONG non autorisées figurent Save the Children, qui aide 120.000 enfants à Gaza, et l’American Friends Service Committee (AFSC), selon une liste officielle publiée récemment par le ministère de la Défense. Le ministère a ajouté que les autres demandes sont soit validées, soit en cours d’examen.

According to France 24, le ministère de la Défense a déclaré: “Israël soutient l’aide humanitaire, mais ne permettra pas à des acteurs hostiles ou à ceux soutenant le terrorisme d’opérer sous le couvert d’assistance humanitaire.”

Contexte des nouvelles restrictions imposées aux ONG

Les agences humanitaires opérant dans le territoire palestinien occupé ont averti que leurs opérations risquent de s’effondrer si Israël ne lève pas ces restrictions, qui bloquent l’accès et forcent les organisations à cesser leurs activités, selon une déclaration des Nations Unies. Le processus d’enregistrement est qualifié de vague, politisé et impossible à respecter sans enfreindre les principes humanitaires, ont affirmé les organisations, avec des dizaines d’ONG risquant la radiation d’ici fin décembre.

Critiques des organisations humanitaires et craintes pour la population

Des dizaines d’ONG sont menacées d’être radiées par les autorités israéliennes, dans un contexte d’urgence humanitaire pour les Gazaouis, a rapporté Le Monde. Les nouvelles directives exigent la transmission des listes de personnel palestinien pour vérification sécuritaire et interdisent toute activité délégitimant l’État d’Israël, un critère jugé flou et politisé par les humanitaires. Médecins Sans Frontières (MSF) alerte que ces exigences menacent de mettre fin à l’assistance médicale à Gaza, privant des centaines de milliers de personnes de soins essentiels en 2026.

Conséquences humanitaires et réactions des acteurs impliqués

L’annonce survient alors que l’aide humanitaire à Gaza reste largement insuffisante, avec seulement 100 à 300 camions par jour malgré un accord de cessez-le-feu du 10 octobre prévoyant 500 camions, rapportent les ONG et les Nations Unies selon France 24. Si les ONG internationales sont contraintes de partir, un établissement de santé sur trois à Gaza fermerait immédiatement, privant des dizaines de milliers de patients de soins, ont souligné les agences humanitaires dans un communiqué des Nations Unies. MSF précise que ses activités soutiennent près d’un demi-million de personnes à Gaza, et que la perte de ces capacités serait une catastrophe pour le système de santé en ruine.

Le Cogat promeut l’idée que les agences des Nations Unies comme l’Unicef ou le Programme alimentaire mondial pourraient prendre le relais des ONG bannies, à l’exclusion de l’UNRWA mise au ban par Israël, selon plusieurs sources citées par Le Monde. Un responsable d’une ONG a déclaré à France 24: “En raison de nos déclarations sur le génocide, des conditions de guerre, ainsi que des restrictions sur l’entrée de l’aide, nous avons coché toutes les cases”, craignant un refus systématique à des fins de contrôle politique avec des conséquences désastreuses.

Israël maintient que ces mesures écartent les acteurs hostiles tout en soutenant l’aide humanitaire, tandis que les organisations internationales insistent sur l’accès comme une obligation légale et appellent à des ajustements pour préserver les opérations impartiales à Gaza.

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