FBI arrests Brian Cole Jr. for planting homemade bombs near DNC and RNC headquarters on January 5, 2021

FBI arrests Brian Cole Jr. for planting homemade bombs near DNC and RNC headquarters on January 5, 2021

L’arrestation de Brian Cole Jr., 30 ans, de Woodbridge en Virginie, marque la première avancée majeure dans l’enquête sur les bombes artisanales posées près des sièges du Comité national démocrate (DNC) et du Comité national républicain (RNC) à Washington la veille de l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Selon le FBI et la procureure générale Pam Bondi, Cole Jr. fait face à des accusations de transport interrégional d’un dispositif explosif et de tentative de destruction par explosifs, avec d’autres charges possibles à venir.

Le 4 décembre 2025, les autorités fédérales ont arrêté Brian Cole Jr., un homme de 30 ans résidant à Woodbridge en Virginie, accusé d’avoir déposé deux bombes artisanales fonctionnelles près des bureaux du DNC et du RNC à Washington le soir du 5 janvier 2021, à la suite d’une réexamination minutieuse des preuves existantes sans nouveau témoignage ni piste fraîche. Ces dispositifs, découverts le lendemain lors de l’émeute au Capitole, n’ont pas explosé et ont suscité de nombreuses théories du complot ces dernières années. La procureure générale Pam Bondi a salué le «travail acharné» des enquêteurs du FBI, soulignant que l’enquête avait stagné sous l’administration précédente.

Première avancée dans une enquête de près de cinq ans

Les bombes ont été placées le 5 janvier 2021 en soirée près des sièges des deux principaux partis politiques américains à Washington, alors que des partisans de Donald Trump se mobilisaient pour contester la certification de la victoire électorale de Joe Biden. Le FBI avait diffusé au fil des ans des photos et vidéos d’un suspect masqué et encapuchonné, portant la récompense pour informations menant à une arrestation à 500 000 dollars. Selon Le Monde, l’arrestation de Brian Cole Jr. résulte d’une réanalyse des preuves accumulées, sans élément nouveau décisif.

Comme rapporté par Le Monde, la procureure générale Pam Bondi a déclaré lors d’une conférence de presse : «Il pourrait y avoir d’autres charges à venir», tout en refusant de spéculer sur une motivation politique, l’enquête étant toujours en cours. Le FBI et d’autres agences ont «travaillé sans relâche pendant des mois à trier les preuves qui restaient au FBI sous l’administration Biden pendant quatre longues années», a ajouté Bondi, insistant sur le «bon travail policier diligent».

Échecs sécuritaires et contexte de l’enquête initiale

Un rapport publié par les présidents des commissions de la Chambre des représentants Barry Loudermilk et Massie met en lumière de graves défaillances sécuritaires le 6 janvier 2021, selon le site du Comité sur l’administration de la Chambre. Le Service secret des États-Unis (USSS) n’a pas détecté l’une des bombes lors des fouilles au DNC, permettant au cortège de la vice-présidente élue Kamala Harris de passer à quelques mètres du dispositif, malgré la présence d’au moins dix agents et deux unités canines. La police du Capitole (USCP) n’a pas maintenu un périmètre sécurisé autour des bombes, autorisant plus de 40 véhicules et 10 piétons à franchir la zone au DNC pendant l’intervention d’un robot anti-explosifs.

Le même rapport note que le cortège de la présidente de la Chambre des représentants a traversé une scène d’explosion active, mettant en danger sa sécurité. Dans les premières semaines de l’enquête, le FBI a émis des mandats de géolocalisation, analysé des données de tours cellulaires, effectué des analyses forensiques des dispositifs et examiné des heures de vidéos de surveillance, identifiant cinq personnes d’intérêt dont les mouvements cellulaires correspondaient potentiellement à ceux du suspect le soir du 5 janvier 2021.

Théories du complot et progrès sous la nouvelle administration

L’échec rapide à résoudre l’affaire a alimenté des théories du complot à l’extrême droite, incluant des accusations infondées contre un policier du Capitole, selon Le Monde. Le FBI n’avait pas identifié ni inculpé les responsables près de quatre ans après les faits, comme indiqué dans le rapport du Comité. Depuis janvier 2025, après l’entrée en fonction de Donald Trump pour un second mandat, plus de 1 500 personnes impliquées dans l’assaut du Capitole ont été graciées. L’arrestation de Cole Jr. intervient dans ce contexte, annoncée par la procureure générale Pam Bondi et le directeur du FBI lors d’une conférence.

Premières déclarations du suspect et suites judiciaires

Brian Cole Jr. a déclaré aux agents du FBI avoir ciblé les partis politiques américains parce qu’ils étaient «au pouvoir», selon un mémo rapporté par KSAT citant des sources judiciaires. L’homme de 30 ans, originaire de Woodbridge en Virginie, a comparu le 5 décembre 2025 devant la magistrate fédérale Moxila Upadhyaya à Washington, comme illustré par un croquis d’audience de l’Associated Press. Il est accusé de transport interrégional d’un dispositif explosif et de tentative de destruction par matériaux explosifs, passibles de lourdes peines.

Selon le Département de la Justice, l’arrestation a eu lieu le matin du 4 décembre 2025, avec des charges pour transport et pose de deux dispositifs explosifs improvisés. La procureure générale Pam Bondi a confirmé que l’enquête se poursuit, potentiellement avec d’autres inculpations. Aucun lien direct avec l’assaut du Capitole n’a été établi publiquement à ce stade.

Cette arrestation met fin à près de cinq ans d’impasse dans l’une des enquêtes les plus médiatisées liées au 6 janvier 2021, avec des accusations fédérales portées contre Brian Cole Jr. pour les bombes posées près des sièges du DNC et du RNC. Les autorités continuent d’examiner les preuves, tandis que des rapports soulignent les défaillances sécuritaires initiales et les efforts d’enquête prolongés.

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