L’administration de Donald Trump a revendiqué une frappe militaire américaine sur une importante installation au Venezuela liée au narcotrafic, dans le cadre d’une campagne contre des bateaux suspects ayant tué au moins 105 personnes. Selon Stars and Stripes, ces opérations visent des narcoterroristes, avec des résultats affirmés de réduction drastique du trafic de drogue par mer.
Le président Donald Trump a déclaré vendredi que les forces militaires américaines ont détruit une grande usine ou installation au Venezuela d’où partaient des bateaux impliqués dans le trafic de drogue, lors d’une frappe survenue deux nuits plus tôt, le 24 décembre. Cette annonce intervient dans une série de 29 frappes létales contre des petits bateaux au large des côtes vénézuéliennes, ayant tué au moins 105 personnes depuis le 2 septembre, selon Stars and Stripes rapportant les propos de Trump lors d’une interview impromptue avec WABC News de New York.
La frappe revendiquée par Donald Trump
Donald Trump a affirmé avoir « mis hors service » une « grande usine, ou une grande installation, d’où partent les bateaux », sans préciser l’emplacement exact, l’ampleur des dommages ou si cela marque une nouvelle phase de la campagne militaire. Selon Stars and Stripes, cette frappe du 24 décembre s’inscrit dans des actions contre le président vénézuélien Nicolas Maduro, incluant des blocus et des saisies de navires pétroliers sanctionnés. Les États-Unis ont déployé une force navale importante au large du Venezuela, comprenant le porte-avions USS Gerald R. Ford et son groupe de combat, ainsi que le navire d’assaut amphibie USS Iwo Jima avec des milliers de Marines.
Comme rapporté par Stars and Stripes, Donald Trump a déclaré lors de l’interview avec WABC News : « Nous venons de mettre hors service — je ne sais pas si vous avez lu ou vu — ils ont une grande usine, ou une grande installation, d’où partent les bateaux. Il y a deux nuits, nous l’avons détruite. Donc, nous les avons frappés très fort. »
Contexte de la campagne militaire contre le narcotrafic
La campagne contre les bateaux suspects a débuté le 2 septembre, avec au moins 29 frappes létales ayant tué 105 personnes, selon Stars and Stripes citant l’administration Trump qui les qualifie de « narcoterroristes » transportant de la drogue dans les eaux du Pacifique et des Caraïbes au large du Venezuela. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a insisté sur la précision des renseignements américains identifiant les cibles tuées, sans toutefois publier de preuves publiques.
Réactions politiques et affirmations de résultats
Donald Trump a revendiqué une diminution de 97,2 % du trafic de drogue par mer grâce à ces frappes, affirmant que chaque bateau détruit sauve 25 000 vies américaines, selon Stars and Stripes rapportant ses propos à WABC News : « Chaque fois que nous mettons hors service un bateau, nous sauvons 25 000 vies américaines. C’est très simple. » Certains législateurs américains, principalement démocrates, ont critiqué ces opérations comme illégales et non autorisées par le Congrès, d’après le même média. Pete Hegseth a maintenu que l’armée américaine dispose de renseignements exacts sur les victimes.
Implications des opérations militaires américaines
Ces frappes soulèvent des questions sur l’escalade des tensions avec le Venezuela, où les États-Unis ont accumulé une présence navale et de forces spéciales significatives, incluant des milliers de Marines, selon Stars and Stripes. L’administration Trump lie ces actions à une stratégie plus large contre Nicolas Maduro, avec des efforts pour bloquer et saisir des navires pétroliers sous sanctions. Aucune confirmation indépendante de la frappe du 24 décembre n’a été rapportée, et les détails restent limités aux déclarations de Donald Trump.
Les opérations militaires américaines au large du Venezuela ont résulté en 29 frappes létales tuant au moins 105 personnes depuis septembre, avec une frappe récente sur une installation clé revendiquée par Donald Trump, selon Stars and Stripes. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth défend la précision des renseignements, tandis que des critiques démocrates contestent la légalité des actions.
